jeudi 15 septembre 2016

Yósoy

Se me ha olvidado como cantar amores deshechos por los años. Amores sublimes de tierras desconocidas, mecidas por vientos hediondos de felicidades descompuestas. Amores cadavéricos como los cipreses que se yerguen rozando pieles lunares. Que cercan la intimidad ajena de individuos que se desconcen, imitan la impenetrable circunferencia de la naranja matutina. Las moscas mueren queriendo escapar de tales males, indomables creencias del amor, decrépitas láminas de oscuridad. Todo indica que la levedad del desfallecimiento altruista sigue siendo exitosa. Los cuerpos siguen mezclándose en ardores inproductivos, en jadeamientos aplastantes, en pesadez abstracta. Son los movimientos que nos enajenan, esos vaivenes incesantes, esa producción infinita de azares insatisfechos. Y esa expresión centrífuga de vagos pesares taladra la imaginación y no deja escapatoría a la única libertad: la del sueño intacto, la visión del primer hombre.

S.Twski

mardi 13 septembre 2016

Humo llovedizo

Viento en la ciudad
gotas se esparcen sobre la piel
ajena espalda que se estremece.

Discurren enfermizas figuras
andan sin rozar
la cazadora de vientos.

Frío abrasador
de organismos
que se escurren
como algas.

La mirada negra
siente lo Bello
esparcirse sobre su piel.

Piel muerta
de otro mundo
violada por ventanas
de humo oscuro.

S.Twski

lundi 29 février 2016

La précolonisation du néant



Elle se nomme Augusta. Augusta est morte.
Un  jour elle décide d'annoncer sa mort auprès de ses proches. Elle s'est réveillée et a pensé: "Et si j'étais morte?". Comme elle vit depuis sa naissance elle veut changer d'ambiance. Elle dit: "Il faut que je meure un petit peu pour élargir mes horizons."
Son fils, Mario, est prêt à l'aider mais il part à l'étranger avec une de ses nouvelles conquêtes masculines.
Augusta n'est pas contente du comportement irresponsable de son fils. Elle parvient seule à son dessein. Une minute avant sa mort, son ami entre dans la chambre et stoppe net ses intentions. Il croit qu'elle veut se suicider. Augusta ne cesse de rire face à cette interprétation erronée. Elle lui explique tout. À son ami de dire:
- Et maintenant tu tiens à trépasser comme s'il s'agissait de manger ton repas de midi! Non, mais ça va pas?! Qui va s'occuper de tout le bordel que tu vas laisser? Tu crois que Mario n'a rien d'autre à foutre que de s'occuper du cadavre d'une vieille dame dans la rue!
Augusta le calme et lui sert une infusion. Par mégarde elle lui donne la tasse qui contient le cyanure qu'elle avait préparé pour son voyage. Son ami commence à avoir des convulsions. Augusta s'affole puis reprend son sang-froid.
- Jean, il me semble que tu vas mourir. Mais pense à Socrate!
- Ue, à Göring tant t'y es du con!
C'est ainsi qu'Augusta part à la mer. Un peu avant cela, elle appele Mario et annonce la mort de son père, Jean. Elle va essayer de se noyer, donc Mario doit préparer des doubles funérailles.
- Surtout, n'oublie pas: dépense le moins d'argent possible, l'option la moins chère!
Elle prend Jean, s'accroche à lui avec une corde épaisse et s'enfouit dans l'eau. Le corps de Jean flotte, elle ne réussit pas à se noyer.
Ainsi on les repêche: Leur fils croit qu'ils sont perdus dans la mer, et comme il ne veut pas dépenser d'énergie pour chercher les corps, les funérailles se font de suite. Il est le seul à être présent. 
Trois jours après il reçoit un appel de la police. Sa mère est en prison."Cela n'est pas possible" dit-il, "elle est morte". Mario part à l'Himalaya, et l'on n'entend plus parler de lui.
Augusta est morte et elle ne peut rien y faire.




S.Twski